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C'est en 2020 que je découvre le monotype, technique de peinture entrant dans la famille des estampes - mise au point en Italie par Giovanni Castiglione au XVIIème siècle – permettant de créer des images uniques (mono type = une empreinte) sur papier principalement.

Aujourd'hui, ce médium me permet de restituer avec beaucoup de sensibilité une forme d'expression liée au souffle, à l'instant présent, à l'impermanence. Je peins des empreintes pour évoquer la vulnérabilité, révéler la poésie du vivant, illustrer un travail de mémoire (cf/démarche artistique/accueil).

Explications :

Je crée des monotypes en recouvrant une surface lisse (verre, plexi, glycérine...) avec une encre grasse, puis je peins "en négatif", par retrait de matière, ou "en positif", en ajoutant de l'encre, à l'aide de couteaux, de spatules japonaises, par essuyage avec des chiffons et du papier. Selon les saisons, des végétaux parfois s'invitent dans mes créations en laissant leurs empreintes.

Je travaille rapidement. La trace dans l'encre doit être fraîche pour un beau résultat.

La création achevée, je pose sur la surface peinte un support qui va accueillir l'empreinte : un papier végétal (japonais, chinois) , une pièce d'étoffe de coton au tissage très serré, de l'argile cuite...

L'estampage à la main commence alors à l'aide d'un baren ou d'un petit rouleau. Je presse minutieusement et longuement le papier ou le coton contre la surface peinte jusqu'à l'obtention d'une empreinte que je choisis de créer plus ou moins contrastée.

Je réalise souvent une deuxième empreinte -dite fantôme- pour chercher d'autres expressions de cette trace.

La Chaume 1_edited.jpg

© Florence Mary

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